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Le Cercle d’Éthique des Affaires a dévoilé, avec le soutien du cabinet Ipsos-Orcurence, le 12 mai 2023, les résultats de la 11ème édition du Baromètre du Climat Éthique. L’enquête a été réalise auprès de 1 000 salariés de grandes entreprises.

  • L’exigence d’éthique en entreprise s’accroît sur les sociétés du fait d’un environnement législatif de plus en plus rigoureux et des demandes de leurs parties prenantes. Parmi elles, les salariés, pour lequel le CEA a souhaité dédié une enquête.
  • Ce baromètre annuel vise à mesurer la perception et les attentes des salariés français sur le sujet de l’éthique en entreprise.
  • 1000 interviews d’un échantillon représentatif de salariés français travaillant dans des entreprises de plus de 500 salariés.
  • Enquête online réalisé par Ipsos du 13 au 28 avril 2023

Les points à RETENIR

  • 79% des salariés estiment que l’éthique comme une nécessité. 24% la considèrent comme un espoir et seulement 10% comme une opporutnité pour le business ou une contrainte(3%).
  • 840% (-4 pt) des salariés estiment que leur entreprise se comporte de manière éthique dans ses activités, une notion qui reste pour eux attachée à la prise en compte du bien être des salariés et à un engagement pour un développement durable.
  • Pour 66% des répondants, pour être véritablement éthique une entreprise ne peut se contenter de respecter la loi ou de respecter des valeurs mais doit également diffuser ces valeurs dans son écosystème, voire devenir pionnier de son secteur en inspirant les autres entreprises.
  • 89% des managers se sentent capables d’accompagner leurs équipes à propos de dilemmes éthiques, 83% des salariés considèrent que leur manager agit effectivement de manière éthique et 67% voit en lui interlocuteur privilégié pour évoquer ces sujets, devant les directions éthique ou la DRH mais derrière les représentants du personnel.
  • Conscious quitting ? Parmi une liste de pratiques non-éthiques, les salariés interrogés estiment à 89% qu’ils seraient prêts à quitter leur entreprise pour des cas de harcèlement ou de discrimination et à 82% pour cas de fraude, blanchiment ou corruption.

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