Le Cercle d’Ethique des Affaires et Le Groupe La Poste ont dévoilé le 7 mai 2021 les résultats du 9e Baromètre du Climat Ethique dans les grandes entreprises. Enquête réalisée par IPSOS, auprès de 1 000 salariés de grandes entreprises en France.
Au sortir de la crise,
une nouvelle donne pour l’éthique ?
Un contexte de crise et d ‘adaptation à la crise sanitaire qui n’a pas affaibli la relation à l’entreprise et qui a introduit pour une partie des salariés une nouvelle expérience du travail > une nouvelle donne pour l’éthique et la conformité ?
Dans leur majorité les salariés français estiment que leur entreprise agit de façon éthique. Seule une minorité a pu se trouver en situation de conflits d’intérêts – mais celle-ci tend à croître cette année dans un contexte de crise, mais aussi de sensibilisation et de déploiement des dispositifs d’alerte en progrès régulier (en entreprise).
Pour autant, l’éthique reste « un territoire de conquête » : Si les encadrants / cadres supérieurs sont majoritairement sensibilisés et au fait des politiques / leviers existant le domaine, plus de la moitié des salariés restent encore à informer / former…etc.
L’éthique, « point aveugle » de l’engagement ? : mal formée / informée mais aux prises avec un conflit d’intérêts, une minorité (11 % de notre échantillon) de salariés décroche (contrairement aux « convaincus » exposés mais bien formés et donc in fine engagés) ; tout aussi mal formée / informée, une autre catégorie demeure dans une position critique, y compris sur la posture éthique de leur entreprise.
La raison d’être apparait comme une « balise » intéressante dans cette perspective, pour le supplément de repères et de confiance qu’elle peut apporter, dès lors que sont mises en œuvre au quotidien des valeurs telles que l’intégrité, l’exemplarité ou la considération…et bien entendu la confiance.